HAÏTI/ SOCIETÉ"Le quotidien haïtien en un coup de fil"



Après l'artiste Socrate ankorr, qui à travers la musique "apèl peye" avait mis en scène l'histoire imaginaire entre un neveu et son oncle vivant à l'étranger,  projetant la situation désobligeante à laquelle l'Haitien est contraint de faire face au quotidien. Cette fois, c'est le tour du journaliste reporter Marc Guerson Philistin, dans un reportage audio paru sur les réseaux sociaux au cours de la semaine du 08 novembre 2021, a utilisé la même épopée, semble tiré d'un vrai récit, tant elle peint les faits journaliers de la population haïtienne. Lequel a bouleversé la vie de plus d'un au cours de la semaine.



Avec allo tonton qui avait été précédé d'une double sonorité, sous une douce mélodie apparentée avec celle d'une cérémonie funéraire, le travailleur de la presse a utilisé sa voix, ainsi que son savoir-faire pour mettre des mots sur la vie: crasseuse, insécuritaire, mauvaise gouvernance et cetera en Haïti.

Le journaliste a commencé par une expression créole 《n ap boukannen dlo sou manchèt》laquelle fait référence à des choses inimaginables que font les Haïtiens pour survivre face à la précarité économique qui fait rage dans le pays. Plus loin, Marc lui dit :《ou konnen pa bò isit pa gen anyen ki ap regle, se jou n fè a nou konte》dans ces deux phrases, il met accent sur l'incapacité des dirigeants à œuvrer pour donner une prérogative à la population, tout en effleurant la situation sécuritaire non garantie. Avec aisance, les mots lui montent à la bouche pour exprimer l'augmentation faramineuse du prix des appels téléphoniques vers des pays étrangers, l'incapacité d'un jeune de 28 ans à posséder 250 gourdes, ce qu'on peut faire à l'équivalence d'un dollar américain, dans un pays où une grande partie vit avec moins d'un dollars Us par jours, le manque d'électricité qui persiste, sont entre autres des choses révélées dans le texte.


Après un court moment de respiration, on l'entend dénoncer les années d'expérience qu'exigent les entreprises aux nouveaux diplômés afin qu'elles leurs donnent la permission de fréquenter le milieu du travail. Dans sa voix, l'on entend l'expression de la honte chez quelqu'un qui se sent indigné de devoir vivre au dépens de son oncle domicilié hors de sa terre natale, sinon aux frais d'un ami et malgré ça, il lui arrive de passer une journée sans rien manger. Un coup de plume sur la famine qui touche une grande quantité des familles haïtiennes. Dans le même fil d'idée, il poursuit pour exprimer l'indignation qui peut être la cause de sa mort, si bien avant,  les kidnappeurs ne l'ont pas fait ou qu'il ne soit pas victime d'une balle perdue, tant qu'il n'en peut plus.

Une décennie plus tard, Marc Guerson arrive à trouver des choses à dire sur la non prise en charge de certaines familles victime du tremblement de terre du 12 janvier 2010 par l'Etat. Sur un récit triste racontant la mort de la mère de celui qui joue le rôle du neveu, il porte les maux auxquels les marchands qui cherchent à trouver une vie meilleure  à la "croix des bossales", mais qui finit par la perdre quelques fois, faute de la fédération des gangs armés. 

Sans sauter du coq à l'âne, ce dernier rallume le projecteur sur la vie clandestine que mène les Haïtiens en dehors du pays qui malgré tout, représentent l'espoir de plus d'un vivant en Haïti et va jusqu'à toucher, les problèmes sur le chemin les haïtiens en raison des maisons de transferts qui garde la devise étrangères, ce qui était un atout pour eux face à l'inflation tout en relatant que ce marché phare où l'on pouvait acheter à un bas coût n'existe plus et se fait remplacer par  des gangs armés, la montée des prix des moyens de transport causé par la pénurie de carburant n'est pas exemptée dans ce texte.

Sous la même mélodie, Marc fait allusion aux problématiques des jeunes qui d'une part vit dans la misère, d'autre part vit avec la mort dans l'âme en raison des cas d'enlèvement contre rançon, alors qu'ils ne sont même pas en mesure de subvenir à leurs besoins primaires. Cette parallèle qui, a servit comme pont pour relater la disparition brutale du professeur  "Patrick Michel Derenoncourt", laquelle est un acte de criminalité de plus après la mort du fun bâtonnier, des actes qui vrais semblablement paraît être une chasse aux intellectuels du pays. Grégory Saint-Hilaire, Antoinette Duclaire, Diego Charles sans omettre l'assassinat du président jovenel Moïse, sont aussi des cas cités et c'est sur la mort de la dame de 95 ans qu'il a terminé la liste des tueries qui a défraie la chronique en Haïti.


Les étudiants de l'École Supérieure d'Infotronique d'Haïti (ESIH) ou les membres de la famille du professeur Moïse Edner Brutus dirait sans doute malheureusement le texte est sorti trop tôt, car il n'a pas eu le temps d'ajouter la disparition tragique de l'enseignant Tué en sa résidence privée par ce qu'il réfusait de pays ce qui voulait lui rançonner afin qu'il lui soit permis de construire sa maison. 


Parallèlement avec le neveu, Haïti a son oncle Sam qui voit et entend tout de là où il est. On ne sait pas s'il attend l'appel des dirigeants pour qu'il fasse un transfert et penser sur la recrudescence de l'insécurité. Néanmoins, le pays a vraiment besoin d'aide. Et vous, qu'aimeriez-vous dire à votre oncle Sam puisque l'oncle celui du pays est aussi le votre ?

Auteur: John Gerald Stanley Mervil 
Cp: Marc guerson Philistin
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