‘’ HAÏTI EST DANS UNE CONSTANTE VULNÉRABILITÉ FACE À TOUT ÉVENTUEL SÉISME DE GRANDE MAGNITUDE ‘’

Des pompiers aux secours des victimes du 12 janvier 2010

 Alors que nous commémorons l'onzième année depuis que le ‘’ séisme du 12 janvier ‘’ a frappé Haïti de plein fouet. Il est de notre devoir de nous demander ce qui a été fait? Car, les jours qui avaient suivi l'événement, on écoutait à la radio, « Tranbleman tè pa yon fatalite se pare pou n pare n » qui sont les mots du géologue Claude Prépetit. D’où leur mission n’étaient autres que d’attirer l’attention du gouvernement Haïtien sur l'enjeu de la situation. 

Pour la grande majorité des Haïtiens, ce phénomène représente un fléau. D'une part, en perte de vies humaines qui a été considérables et d'autre part en perte de biens. Cependant, pour les géologues il fut révélateur. Puisque suite au séisme, des études ont révélées que le pays aura à faire face à d’autres . De ce fait, il incombait à l’État Haïtien de tout mettre en œuvre afin que sa population soit prête. En revanche, la population ne l'est pas et le pays pour sa part l’est moins encore.

 N’étant pas le premier d’une telle envergure. Pour certains, la réponse à cette question posée au pays sur son modèle de construction, sur ce qu'il avait retenu des précédents. Aurait dû être simple Néanmoins, elle fut néfaste, les conséquences démontrent que plusieurs choses n’ont pas été faites, notamment l’éducation de la population. Et plus d’une décennie plus tard, elle reste énigmatique face aux catastrophes naturelles.

Cependant, contrairement à l'opinion publique, ce phénomène a été bénéfique pour le pays puisqu'il avait accordé aux mairies une chance d’y remédier aux constructions anarchiques. Et pourtant, l’État l'a laissée passer. Faute de moyens et des dirigeants incompétents, les constructions anarchiques persistent dans les quartiers populeux. Et du point de vue sanitaire, une grande partie de la population ne sait toujours pas comment donner les premiers soins. Alors que le pays est pauvre en hôpital. 

 Donc, ça nous pousse à nous demander, si cela devrait se reproduire onze années après, ne serait-il pas assez destructif et meurtrier que le précédent pour le pays?

 john Gérald Stanley Mervil 

Cp: Google 

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