HAÏTI/CULTURE: "Bretèl Solèy, un gout de plus dans la litterature haïtienne .


Jeph Pascal Jr Estivene qui signe son premier recueil de poésie


Sous la tonnelle de Lakou Samba, située à la rue O, Port-au-Prince Haïti, le samedi 11 décembre 2021, le jeune écrivain, poète Jeph Pascal Jr Estivene, a signé son premier recueil de poésie titré "Bretèl Solèy". Et près d'une centaine de personnes avaient fait leur déplacement pour participer à ce grand événement, où musique traditionnelle, citation de poésie sont entre autres des choses qui étaient au menu de ce jour. 

Mon premier né, est le surnom que Jeph a donné à ce livre, qui porte en sa couverture les couleurs des paroles enflammées et consumées en son intérieur, divisé en trois parties.

12 heures passées d'une bonne trentaine de minutes, plusieurs fans étaient déjà arrivés sur le lieu et restés debout sur le trottoir d'enface à attendre le lancement de l'activité. Tant dis que à l'intérieur, quatres personnes jouaient aux dés, plusieurs discutaient et deux autres étaient assises sur un canapé avec un livre en main. L'on retrouve des œuvres d'art contemporain dans plusieurs coins de l'espace, les piliers recouverts de bambou, des chaises faites en pailles, un décor qui reflète bien le nom du lieu.

La vente a eu lieu après que ce dernier ait rendu hommage à sa mère qui était présente dans l'assistance, il était déjà deux heures passé de celle qu'avait annoncée. Vêtu d'une chemise rouge et blanc, pantalon jean blanc et baskets Blanc, l'écrivain prend place sur une table à côté de deux autres personnes qui l'accompagnaient et commençait à parapher  son premier bébé .

Le livre étant divisé en trois parties, la première, baptisée "Orezon" regroupe 14 poésies érotiques. La deuxième, se fait porte voix de la situation du pays où 14 textes se sont regroupés sous la domination de la toute première titrée "Eklanmsi" qu'on vous invite à lire ici. 

Viv isit s on ras kabrit

Yon apoloji pou lawont je

 Yon onondipè souf rapyese 

Priyè a rate avyon l

 Gras la pran nan blokis Matisan

 Amèn sa resi fè Eklanmsi. 

Et c'est "Galimatcha" qui a eu le privilège d'être caressé par les mots qui sont à la fois érotiques, sociopolitiques pourquoi pas personnels de l'auteur . En gros, c'est un mélange de toute forme d'écrit poétique. Pour une grande première, l'auteur se dit satisfait du déplacement des gens qui ont fait de cette activité une réussite, "je suis content de ce que ceux qui avaient été présent, étaient les vrais" nous dit-il. Du coup, il se sent soulagé que le bébé ait pu venir au monde et ne regrette l'année que ça lui ait coûté pour le porter.


Auteur: John Gerald Stanley Mervil 

Cp: Jeph Pascale 

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