HAÏTI SOCIÉTÉ/ LA MINI-JUPE FÊTE SA SEPTIÈME ANNIVERSAIRE DE JOURNÉE INTERNATIONALE"




Ce lundi 06 juin 2022, marque la septième année de commémoration de la journée mondiale de la mini-jupe. Choisie, pour se rappeler que les femmes du monde entier ont le droit de porter ce qu'elles veulent, outre les doctrines religieuses. Elle a été lancée par le président de la (Ligue de défense de la laïcité et des libertés) et Najet Bayoudh (activiste féministe), à Tunis, le 6 juin de l'année 2015. Toutefois, porter cet accoutrement n'est toujours pas sans conséquence sur la personne.

Considérée de légèreté quelqu'un de sexe féminine portant une, elle n'est pas souvent bien perçue dans certaines sociétés, tant par la gente féminine que la masculine. Et souvent, celle-ci est acculée comme la cause des agressions sur une victime. Cependant, elle va plus loin qu'une simple question de laisser voir une partie du corps, et, un vêtement peut-il dédouaner quelqu'un de son comportement agressif?

Si pour certains la fête semblerait avoir été décidée pour promouvoir une marque, initialement, elle n'est pas et conçue pour ça, mais de préférence un signe de solidarité aux femmes opprimées et un acte politique. Lequel a été une invitation des précurseurs, faite aux femmes tunisiennes à participer à un rassemblement en mini-jupes, sept ans plus tôt en ce jour-là. Et la femme opprimée dont on parle, est une Algérienne qui a été, "interdite d'examen en raison de sa jupe, jugée trop courte". 

Parallèlement, la médiatisation de ce fait-divers a même lancé une campagne dans le pays où les hommes étaient alors appelés à "voiler leurs femmes". Lit-on dans un article écrit sur le sujet.

Voilà plus de cinquante ans maintenant, depuis que là ce style de vêtement d'habit, affiche fièrement les genoux et les cuisses des femmes sur les podiums de la mode. Pourtant, malgré les différentes façons de le voir, il a traversé les époques sans y paraître et n'a pas  cesser d'être réinventé.

Droite, évasée, plissée, en cuir, en jean...quelque soit le modèle,  cette tenue fait aujourd'hui partie des "indispensables" du code vestimentaire féminin. En toutes saisons, les femmes revêtent cette pièce de mode. Alors que celle-ci était autre fois un objet d'émancipation, elle fait dorénavant figure de "basique".

Née dans les années 1960, la mini-jupe est devenue en France un symbole stylistique et en espace de deux ans, la mini-jupe fait ses débuts dans le prêt-à-porter et dans la haute couture.

"Le bon goût est mort, la vulgarité, c'est tout ce qui compte"

A répété cette styliste pour laquelle la mode des sixties devrait être"arrogante, agressive et sexy".

Est-elle une bonne chose de s'habiller avec?

Il est vrai qu'elle offre une vraie possibilité de se mouvoir, de bouger, d'être beaucoup plus libre. Mais jusqu'à ce jour, la mini-jupe est synonyme de jeunesse, de fraîcheur et d'une silhouette svelte. La connotation sexuelle de ce vêtement assumée à sa création la poursuit toujours aussi.

"Aujourd'hui, on ne peut pas dire qu'on porte la mini-jupe de façon innocente, relatent certains hommes. 

L'on constate que pour eux, elle est toujours considérée dans l'imaginaire collectif comme une tenue provocante et dangereuse pour la femme qui la porte, faisant ressortir beaucoup plus les jambes, surtout pour celles qui ont un beau corps, cela peut facilement attirer un homme vers elle et peut même lui pousser à lui faire des propositions indécentes. Évidemment, cela suscite la critique, on parle d'indécence voire d' insultes : elles sont traitées de salopes ; ainsi, pour près d'un tiers de personnes, la responsabilité d'un violeur serait atténuée si sa victime portait une moins tenue sexy...En gros, elle l'a bien cherché.

"La mini-jupe, est-elle trop courte ou plutôt aurions-nous les idées trop courtes ?"

Propos tenus par une jeune fille croisée en pleine rue et qui portait une, avec qui nous avons eu la chance de parler.

Néanmoins, en 21e siècle où la mode est de plus en plus révoltante pour les femmes autant que pour les hommes. C'est vrai que porter une mini-jupe, c'est attirant, mais cela ne donne en aucun cas le droit pour un homme de violer une femme. Tout ceci pour dire que porter une mini-jupe n'est strictement pas la raison d'un cas de viol. 

L'équation "s'habiller sexy équivaut-elle à se soumettre au désir masculin, est elle aussi égale au risque d'harcèlement sexuelle ? Sachant que l'homme a des pulsions, mais est ce là une raison pour agresser sexuellement une femme? Est-ce que porter une mini-jupe mérite de se faire violer pour autant ?

Par ailleurs, toutes personnes subissant  ou ayant fait objet d'harcèlement sexuel, d'agressions ou de viol sont conseillés de  porter plainte et mérite l'attention de tout le monde sans et sans se faire culpabiliser.

Cp: indecencedessence.fr

Auteur: Djouna Antoine 
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